Anglais britannique ou anglais américain ?

Anglais britannique ou anglais américain ?

Parmi les nombreuses variétés d’anglais qui existent dans le monde, l’anglais britannique et l’anglais américain sont incontestablement les plus prestigieuses. En France, à la fois par tradition et en raison de la proximité géographique de la Grande Bretagne, on choisit généralement de privilégier l’enseignement de l’anglais britannique par rapport à celui de l’anglais américain. Pour Talking Icons et Playtime45, nous avons fait le choix de nous en tenir à l’anglais britannique . C’est surtout dans le domaine de la prononciation que le choix entre les deux variétés a de l’importance : dans le domaine du vocabulaire, l’anglais britannique et l’anglais américain ne se différencient que pour quelques mots courants, et en ce qui concerne la grammaire les différences sont marginales.

Faut-il choisir entre l’anglais britannique et l’anglais américain ?

Il va de soi que l’apprentissage de l’anglais comme langue étrangère ne peut pas se limiter à une seule des deux « grandes variétés », mais en ce qui concerne les débuts de l’apprentissage il importe de faire une distinction entre la possibilité de comprendre et celle de s’exprimer.
Il est normal que, lorsqu’on n’a pas l’anglais comme langue maternelle, on ait pour objectif d’être capable de comprendre plusieurs variétés d’anglais (et pas seulement l’anglais britannique et l’anglais américain, d’ailleurs, mais aussi l’anglais irlandais, l’anglais indien, etc.). Cependant, il n’en va pas de même pour ce qui est de parler l’anglais. Dans leur très grande majorité, les anglophones ne sont capables de parler qu’une variété d’anglais : celle qu’ils ont apprise pendant leur enfance.
Quant au non-anglophone qui apprend l’anglais, il n’a aucune raison d’apprendre à parler plusieurs variétés. Certes, il lui faut, tôt ou tard, apprendre à comprendre plusieurs variétés, mais il n’aura aucune difficulté à le faire s’il a atteint un bon niveau de connaissance de l’anglais britannique ou américain ou indien (etc.). Et, pour les débuts de son apprentissage, il faut impérativement que le système qu’on lui donne à apprendre soit un système homogène.
Peu importe que ce soit de l’anglais britannique ou de l’anglais américain : l’essentiel sera de s’en tenir à un seul système. Il ne faut pas chercher à enseigner à un débutant à la fois l’anglais britannique et l’anglais américain – et encore moins un mélange des deux. Prenons un exemple : l’apprentissage de la voyelle du mot not (voyelle que l’on a également dans pot, sorry, dollar et bien sûr de nombreux autres mots). Si l’apprenant débutant entend cette voyelle prononcée tantôt comme (en gros) celle du mot français « note » (ce qui est le cas en anglais britannique) et tantôt comme celle du français « natte » (ce qui est le cas en anglais américain), cela sera extrêmement perturbant pour lui, et il aura à juste titre l’impression d’une absence de repères stables.